Guide pour l'installation plomberie d'une tiny-house

Guide pour l’installation plomberie d’une tiny-house

Face à la hausse du prix de l’immobilier, surtout dans les grandes villes, les gens se tournent progressivement vers la « tiny-house ». Aménagées avec soin, ces minuscules maisons peuvent devenir un petit cocon douillet. Elles n’ont rien à envier aux logements traditionnels ! Il faut noter que la construction d’une tiny-house peut représenter une coquette somme. Afin de réduire au maximum les dépenses, les propriétaires décident d’effectuer eux-mêmes les travaux de second œuvre comme l’installation de plomberie. Justement, vous prévoyez d’entreprendre ce genre de chantier ? Retrouvez ici un guide complet pour mener à bien cette opération. 

1 ère étape : L’étude du projet

En général, l’installation de réseaux de plomberie dans une micro-maison suit le même procédé que dans les habitations traditionnelles. Néanmoins, la différence réside principalement dans le caractère mobile ou sédentaire de la tiny-house. En effet, les solutions de raccordement en eau et d’assainissement sont différentes pour chaque type de micro-maison. D’où la nécessité de bien étudier le projet avant la réalisation des opérations. 

2 ème étape : L’installation de récupérateurs d’eau pluviale ou de réseaux de raccordement d’eau potable

Les propriétaires de tiny-houses préfèrent souvent être autonomes concernant les besoins en eau potable. L’exploitation de l’eau de pluie sera privilégiée pour la douche, la chasse d’eau de la toilette, la vaisselle, la lessive, la préparation du repas… Cette démarche est synonyme d’économie d’argent et surtout de respect de l’environnement. Sachez que pour faciliter la collecte et la gestion rationnelle des eaux pluviales au quotidien, l’installation d’un réservoir s’avère indispensable. La taille de la cuve sera choisie en fonction de vos besoins quotidiens, de la pluviométrie de la région et des éventuelles contraintes techniques. Pour l’acheminement de l’eau vers les équipements sanitaires dans la tiny-house, il faut prévoir tout un réseau de plomberie composé de tuyauterie, système de filtration, adoucisseur, robinetterie… 

Malgré votre souhait d’être totalement autonome s’agissant de l’approvisionnement en eau, il est toujours prudent de prévoir un raccordement secondaire au niveau du réseau collectif. L’objectif est de trouver une solution face à toutes les éventualités. Pour ce faire, il suffit de prévoir un système de canalisation qui va alimenter en eau toutes les installations sanitaires de la tiny-house.  

Ce système hybride composé d’un système de récupération des eaux de pluie et d’un réseau de raccordement à l’eau potable est synonyme de praticité au quotidien.  

Concernant la production d’eau chaude sanitaire, il vaut mieux installer un chauffe-eau alimenté par l’énergie solaire. Cette solution est à la fois écologique, pratique et économique. Vous pouvez aussi choisir un chauffe-eau classique alimenté par des bouteilles de gaz à l’extérieur ou à l’intérieur de l’habitation. Pour des raisons de sécurité, les raccordements de gaz doivent respecter des normes strictes. D’où la nécessité de confier le projet à un véritable professionnel.

3 ème étape : L’installation des réseaux d’assainissement

Il faut souligner que l’évacuation des eaux usées au niveau de la tiny-house nécessite des solutions spécifiques. Le choix des dispositifs d’assainissement dépend principalement du caractère sédentaire ou itinérant de la micro-maison. 

Pour les tiny-houses sédentaires, il est possible de raccorder l’habitat aux réseaux d’assainissement collectifs (tout-à-l’égout). En général, cette solution est la plus simple à mettre en œuvre et la moins coûteuse. Néanmoins, vous pouvez également opter pour un système d’assainissement individuel (composé de fosse toutes eaux, de micro-station d’épuration ou encore de dispositif de phyto-épuration) chargé d’assurer intégralement le processus de récupération, de traitement et d’évacuation des eaux usées provenant de la tiny-house. 

Pour les tiny-houses mobiles, l’installation des réseaux d’assainissement peut poser quelques difficultés en raison du caractère itinérant de l’habitation. Dans un premier temps, il faut prévoir un dispositif efficace chargé de stocker tous les effluents domestiques : eaux grises, eaux usées, excréments, etc. Par la suite, il faut prévoir un réseau de canalisation destiné à acheminer les matières polluantes vers le système d’assainissement collectif.

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