disconnecteur de circuit

Disconnecteur de circuit : principe de fonctionnement et différents types

Au cours de certains processus industriels, commerciaux et médicaux, des liquides dangereux sont versés dans les canalisations publics et dans les égouts. Or, la plupart des eaux utilisées par les ménages proviennent de ces réseaux. Ainsi, il faut utiliser des dispositifs de protection pour que ces liquides pollués soient tenus à l’écart de l’approvisionnement général en eau. Pour cela, les autorités publiques exigent l’installation d’un disconnecteur de circuit. Alors, qu’est-ce que c’est et comment fonctionne-t-il ? Tout de suite la réponse.

C’est quoi un disconnecteur de circuit ?

Pour faire simple, le disconnecteur de circuit est un dispositif antipollution qu’on installe dans le système d’alimentation en eau d’un bâtiment. Il est indispensable dans tous les systèmes de chauffage qui sont alimentés en eau potable sous pression. Son principal rôle est d’éviter les retours d’eau par siphonnage, ou par contre-pression, entre des systèmes d’eau potable et des substances à haut risque. En effet, il se peut que des produits chimiques, ou des bactéries, soient refoulés dans le système de tuyauterie d’eau potable lors de l’utilisation de la chaudière.

En principe, le disconnecteur fonctionne avec un système de clapet. Généralement, il en utilise 3 mais ils sont tous installés dans une même chambre. Travaillant ensemble, ces clapets permettent d’empêcher l’eau chaude à haute pression du système de chauffage de refluer à travers une ligne d’alimentation en eau de la chaudière vers l’alimentation en eau du bâtiment.

Pourquoi doit-on installer ce dispositif de protection ?

Étant donné que l’eau qu’on utilise dans l’alimentation en eau potable est susceptible d’être polluée par plusieurs substances chimiques, ou biologiques, nous devons empêcher l’eau du système de chauffage d’être contaminé. En effet, une retro-contamination peut se produire lorsqu’il y a une perte de pression au niveau de la tuyauterie d’alimentation en eau du bâtiment.

À savoir que la loi française est très stricte dans ce domaine. Selon l’article 16.3, le disconnecteur est considéré comme une pièce d’équipement obligatoire et il doit être fixé aux systèmes de chauffages privés ou publics. D’autres décrets comme celle de l’arrêté du 11 janvier 2007 et du 18 janvier 2002 viennent préciser l’importance de l’installation d’un dispositif de sécurité fiable dans le raccordement d’un réseau public.

Quels sont les différents types de disconnecteur ?

Il faut savoir que le disconnecteur peut être contrôlable ou non. Il en existe plusieurs types, mais les plus courants sont les suivants :

  • Le disconnecteur type CA : c’est un dispositif non-contrôlable qui présente un niveau de sécurité très élevé. En effet, il est parfaitement étanche, ce qui permet de bloquer totalement l’eau et la pollution d’intégrer votre chaudière. Ce dispositif convient aux installations d’une puissance de moins de 70 kW.
  • Le disconnecteur de type CB : c’est le dispositif idéal pour les chaudières murales. Toutefois, comme le type CA, il est conseillé seulement pour les installations de puissance inférieure à 70 kW. En outre, comme il est aussi non-contrôlable, aucune maintenance particulière n’est obligatoire.
  • Le disconnecteur de type BA : c’est l’équipement le mieux sécurisé pour protéger vos installations. D’ailleurs, il est principalement destiné pour les systèmes de chauffage à haut risque. Il peut être installé sur toutes les installations, quelle que soit sa puissance. À noter que ce disconnecteur est contrôlable et il est dotée d’une sortie de manomètre pour aider l’utilisateur à surveiller les zones de pression.

À noter que la mise en place d’un disconnecteur suit une procédure bien définie. Avant l’installation, il faut aviser la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS). Concernant particulièrement les disconnecteurs contrôlable, il faut avoir la certification NF pour pourvoir l’installer. Par ailleurs, la pose et la mise en service doivent être fait par un professionnel qualifié et un contrôle technique doit être fait tous les ans.

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